L’âme de l’Océan Cœur Cohérent Cristal de pleurs Saignant.
Croix Camarguaise
Et là Marie s'amarre. Elle prend la mer. Elle vogue et transforme Le pagbo En voilier. Léger, léger. Ancré, Dans l'instant.
A la limite de soi Plus loin que les nuages les mots raisonnent Plus encore Moi j’aime Millésimer l’automne
Riment les augustes Miroirs de l’absurde Allongés sur les quais de l’impatience en silence ils rient des regards les anges
Le palais de diamants me regarde
L’olivier du futur étend ses larges feuilles et mouillé des larmes Divines il sourit pourtant il s’élance hors du temps pour nourrir de sa sève l’océan de nos rêves immaculé de blanc
et si plus personne si plus personne n’est la dans l’absence si plus personne n’est la la lumière parlera
La nuit porter la nuit porter le souffle la nuit les cimes crient obéissent se soulevent
Noirceur de l’âme sous un peuplier blanc Retire ton soupir et sois ressemblant à toi-même vois Tolède ne connait que toi Sous l’espace on ressasse on ne fait pas semblant.
Rame sous le clair obscure du Silence et partout en offense les larmes remplissent ton océan de joie le temps seul décide laisse-le être Roi.
Falsifier Inverser l’hiver J’ai hiberné Pour t’aimer Noire est l’absence de tout Aveuglé par l’icône fausse Tu es tombé Relève toi.
Lie du lien le tien Pour aimer à regret Toujours plus d’amour amer Jusqu’à la tombe